4 choses qu’on retient de notre weekend à DJam La Convention

Audrey, Océanne, Kim Gingras artiste invités, Laurie et Lydia

Ce weekend, nous avons participé à Djam la Convention à St-Apollinaire. Quand des danseurs de renommée internationale se déplacent près de chez nous, il faut en profiter pour aller se former et toujours s’améliorer.

Alex Francoeur, Alex Carlos, Kim Gingras, Axelle Ebony, Julie Dombrowsky, François Pruneau, Adriano Leropoli and Samantha Scali  : MERCI de nous avoir transportées ailleurs, de nous avoir poussées à dépasser nos limites, et d’avoir été aussi généreux. 

Voici 4 choses qu’on retient de notre weekend de formation.

1 – Le MINDSET

J’étais parmi les plus “vieilles”, et mon corps ne bouge pas comme celui d’une jeune danseuse de 10 ans… Peu importe où tu en es dans ton parcours de danseuse ou de danseur, tu peux toujours apprendre, grandir et te dépasser. Pour ma part, un élément important qui fait la réussite de la performance du danseur s’est ancré plus que jamais en moi : l’importance du mental. Ce que je suis, comment je suis, est suffisant. Ce que je porte : mon énergie, ma vibe, mon attitude, mon état d’esprit, mon histoire… sont plus importants que le reste. 

– Laurie

2 – Le focus sur SOI

             Quand on est entouré de danseurs de haut calibre, de danseurs qui souhaitent percer au niveau professionnel, il est facile de se comparer. J’ai eu plusieurs moments de doute envers mes capacités en voyant ceux autour de moi et leur talent, la précision dans leurs mouvements que je n’avais pas. J’en venais à perdre ma concentration sur la chorégraphie et oublier des enchaînements, mais je me suis rappelée que j’étais venue ici pour apprendre et avoir du plaisir. C’était bel et bien la première fois que je participais à une convention de danse alors j’ai relativisé un peu les choses pour être moins difficile envers moi-même.

– Océanne 

3- Mes FORCES

Je me suis tellement amusé! Même si je ne réussissais pas parfaitement tous les mouvements, car parfois il y en avait 3 par compte, je suis super fière de ce challenge. Kim Gingras a mis l’emphase sur l’appréciation de nos forces au lieu de miser sur nos faiblesses. Malgré que je ne suis pas très souple, les chorégraphes disaient que l’important, ce n’est pas de faire ton battement haut, mais de bien le faire. Je vais maintenant mettre mes efforts sur ce dont je suis capable! Ça m’a confirmé qu’enseigner en faisant des sons, en chantant… ce n’est pas juste «moi». Très hâte de repousser encore mes limites.

– Audrey

4- Avoir du PLAISIR

Avant d’entrer dans le gymnase, je n’avais pas totalement réalisé dans quoi je m’étais embarquée. Rendue sur place, j’ai rapidement constaté le haut calibre des danseurs présents et j’avoue, le stress a embarqué. Heureusement, les chorégraphes étaient super bienveillants et empathiques bien que leurs danses étaient assez challengeantes. La première heure, je centrais mon attention beaucoup trop sur les mouvements, les temps, combien les autres apprenaient vite, etc. De ce fait, je n’éprouvais pas nécessairement de plaisir à danser, ce qui est le contraire de l’objectif premier. Je me suis resaisie, j’ai arrêté de me comparer, j’ai commencé à ressentir la musique et ses vibrations, et c’est à cet instant que j’ai réellement vécu le moment présent et que je me suis amusé! 

– Lydia